Review: Disney California Adventure

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Après une grande review consacrée à ma première visite à l’excellent Disneyland Park en Californie, faisons un tour à 180° pour visiter Disney California Adventure (DCA). Situé juste en face du premier, le second parc du resort passe aujourd’hui au microscope du Contrôle Qualité!

Pour bien comprendre le cas DCA, un peu d’histoire s’impose. Les 10 premières années du mandat de Michael Eisner (1984-1994) à la tête de la Walt Disney Company (WDC) sont marquées par une énergie créative renouvelée et des succès publics et critiques – de la Petite Sirène à Star Tours, du roi Lion à la Tower of Terror. Mais vers le milieu des années 90, l’échec du pharaonique Disneyland Paris sur le plan financier, comme le décès de Frank Wells, alors président de la Walt disney Company et ami proche de Michael Eisner, auront raison de l’optimisme des débuts de leur tandem. La suite et fin de mandat de Michael Eisner sera une décennie chaotique durant laquelle la compagnie collectionne les ratés, qu’ils soient commerciaux ou créatifs.

Photo: Mouseplanet.com

Photo: Mouseplanet.com

C’est dans ce contexte morose que naît Disney’s California Adventure. Eisner veut un second parc à quelques dizaines de mètres de Disneyland. Le tout premier parc Disney. Le seul parc conçu par Walt Disney lui-même. Le parc au succès triomphal ininterrompu en près de 40 ans d’opération quotidienne. Le seul parc à thème américain érigé au rang de trésor national. L’affect des visiteurs fidèles entre en jeu et les attentes des visiteurs crèvent le plafond.

Or, refroidi par une série d’échecs coûteux, Eisner n’y investit pas l’argent qu’exige le standard de qualité des parcs Disney dont le public californien raffole. Résultat : aux portes du trésor national Disneyland est inauguré un parc qui sent les coupes budgétaires à plein nez. Peu d’attractions, un thème californien qui, de fait, ne fait pas rêver les californiens et une thématisation bon marché qui flirte avec un mauvais goût que Disney tente de faire passer pour “branché”.

Sans surprise, un public biberonné depuis 40 ans à ce qui se fait de mieux dans l’industrie n’est pas dupe: les visiteurs boudent Disney’s California Adventure. Le parc est un échec de plus.

Nous voici en 2005. Michael Eisner est foutu dehors remplacé par Bob Iger qui a la lourde tâche de redresser un paquebot fissuré de partout. Au niveau des parcs, Disney California Adventure sera son premier grand chantier. Une série d’investissements plus tard ($1milliard sans compter les nombreux dépassements de budget) et le parc renaît de ses cendres en 2012.

Photo: Michael Greening

Photo: Michael Greening

La nouvelle zone d’entrée Buena Vista Street (BVS) est un parfait exemple de cette transition phénoménale. Équivalent des traditionnelles Main Street USA et son thème victorien, BVS est un hommage à Walt Disney lors de son arrivée en Californie seulement accompagné d’une valise et d’un rêve. Tout ce que l’on y trouve est inspiré de la vie et des productions de Walt dans les années 20-30: Oswald’s, Elias & Co… La décoration est à tomber : des façades aux sols, des typographies aux textures, de la musique jazz entraînante aux couleurs retro… la quantité de détails est tout simplement folle et l’exécution est splendide.

L’ambiance à BVS est charmante et très animée, notamment grâce à de nombreux arbres, une fontaine, des performers et en vedette, le Red Car Trolley, un petit tram qui relie Buena Vista street à la Tower of Terror au fond du parc.

Photo: Michael Greening

Photo: Michael Greening

Au bout de BVS trône le très chic Carthay Circle Restaurant – une réplique du cinéma du même nom où avait eu lieu la première du film Blanche Neige et les Sept Nains. Je n’y ai pas mangé mais l’intérieur vaut vraiment le coup d’oeil. Y dîner est déjà sur ma to-do list pour mon prochain trip. Imaginez le Walt’s de Disneyand Paris situé dans le Hollywood des années 30. Vraiment classe.

Pour ce qui n’est qu’une artère commerçante, Buena Vista Street est un des endroits que j’ai préféré dans le parc. Les années 20-30 me parlent à la base (l’architecture, la musique…), la connexion avec Walt Disney est une belle idée et la thématisation riche et soignée est impeccable. Il fait vraiment bon se promener ou se poser à BVS et mon seul regret est de n’avoir pu prendre plus de temps à l’explorer en profondeur. A choisir, je préfère BVS à Main Street USA et je n’ai qu’une envie: que ce petit bijou de zone arrive aux Walt Disney Studios le plus vite possible à la place des décors en toc du Studio 1.

A gauche en sortant de Buena Vista street, la zone Hollywood Land prolonge cette ambiance glamour et rétro sur la rue adjacente. Les attractions ne sont pas top (Art of Disney Animation, des meet’n’greets…) mais les façades sont aussi jolies que celles de BVS.

Par contre, une fois au bout de la rue, gare à vous si vous tournez à gauche, vous aurez le malheur de vous aventurer dans le dernier vestige de DCA 1.0 : un sordide parc à hangars similaire au Backlot bien craignos des sinistres Walt Disney Studios Paris.

Photo: PeterPanFan

Photo: PeterPanFan

On y trouve cependant un dark-ride bien sympathique : Monsters Inc. Mike & Sulley To The Rescue. L’extérieur est une façade au choix stylistique discutable. Personnellement j’aime bien, tout en admettant quand même que c’est ressemble furieusement à un manque de budget. A l’intérieur, les décors de Monstropolis sont très beaux et la fameuse scène ses portes impressionne. Quand on sait qu’il s’agit en fait d’une rethématisation complète du très vilain Superstar Limo dont seuls le bâtiment et le ride system ont été gardés, on ne pinaille pas trop sur le fait que c’est peut-être un peu trop classique pour un dark ride de taille moyenne refait en 2005. Retenons juste que les décors et personnages sont vraiment très beaux à l’intérieur. Aussi, comme Roger Rabbit Car Toon Spin, cette attraction Monsters Inc vous fait réaliser que les dark rides de taille moyenne n’existent pas à Disneyland Paris : soit ils sont tout petits, soit ils sont énormes.

De l’autre côté dans Hollywood Land, vous trouverez la Tower of Terror, que je n’ai pas faite puisque j’ai la même dans mon jardin. Enfin à Disneyland Paris quoi.

Voici A Bugs Land, une sorte de Toy Story Playland (review ici) sur le thème de 1001 Pattes, fond de panier des studios Pixar. 1001 pattes mérite bien une attraction, oui pourquoi pas. Mais un land entier? Le lien avec le thème californien du parc? Euh..Il y a des insectes en Californie, donc voilà, problème réglé! Bon de toutes façons au vu du reste du parc, il apparaît clair que cette zone est amenée à sauter le jour où DCA aura besoin de place.

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

Disney California Adventure compte aussi une autre zone entièrement dédiée à une seule franchise cinéma: Cars Land. Ah, Cars Land. La zone mastodonte, chef de file de la grande rénovation du parc. Vu depuis l’écran de mon ordinateur, mon sentiment envers Cars Land a toujours été un peu divisé. La zone à l’air magnifique mais est elle basée sur une licence que je n’aime pas du tout. Le catalogue Pixar est rempli de films fantastiques et ils ont choisi le moins bon. Les moins bons en fait avec la zone 1001 Pattes juste à côté. Soit. Ça donne quoi en vrai alors?

Croyez le ou non, ces questionnements de theme park nerd qui s’ennuie sont balayés dès l’instant où vous pénétrez dans Cars Land tant l’environnement est somptueux, colossal et incroyablement immersif. La gigantesque façade de montagnes ocre en arrière plan est une merveille et la quantité de détails, de verdure, de fontaines rend le temps passé dans Cars Land très agréable et relaxant. L’endroit est idéal pour se promener et prendre son temps ou boire un verre chez Flo’s V8 Café qui offre une vue épatante pour regarder passer les voitures de Radiator Springs Racers (RSR).

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

Radiator Springs Racers justement, est l’attraction vedette de Cars Land, et à vrai dire, de tout le parc. La file d’attente qui serpente devant les montagnes est une attraction en soi tant l’environnement y est riche. On peut admirer les décors tout près de la file (une fontaine, la superbe caverne qui fait office de station d’embarquement, de nombreux accessoires…), les voitures foncer au loin ou encore les gigantesques parois rocheuses proches ou loin de nous. Cela fait d’un moment ennuyeux, une expérience assez plaisante.

Mais embarquons dans le ride! Les décors intérieurs sont impeccables et semblent remplis de défis techniques. L’animation des bouches des voitures notamment est d’un réalisme incroyable – certaines ont recours au vidéo projection mapping et d’autres sont des animatroniques. Dans les deux cas c’est un sans faute. Au delà des animatroniques, les décors de la partie intérieure sont très beaux également. Le travail sur la lumière est vraiment top et les scènes intérieures, à défaut d’êtres vastes comme sur Pirates des Caraïbes, sont assez aérées. La seconde partie, où deux véhicules font la course l’un à côté de l’autre à l’extérieur enrichit réellement l’expérience. Regarder la voiture d’à côté est fun et ‘visuellement sensationnel’. Et ces véhicules souriants qui roulent paisiblement deux par deux au milieux des montagnes rendent la scène encore plus bucolique quand vous regardez l’attraction de l’extérieur. On se se croirait vraiment dans le film.

Photo: Natalie Bell

Photo: Natalie Bell

En tant qu’attraction autonome, c’est à dire en oubliant qu’elle est inspirée de films, Radiator Springs Racers est un pur chef d’oeuvre. Le cadre et les personnages des films se prêtent à merveille au contexte tangible à taille humaine d’un parc et à l’expérience agréable que les visiteurs viennent y trouver. Par exemple, j’adore Les Indestructibles, mais je ne suis pas sûr que les environnements où se passent les scènes clé du film (métropole, banlieue résidentielle, base secrète, chez Edna Mode) donneraient un résultat aussi “feel good” que Cars une fois construit dans un parc. Je prends volontairement cet exemple car il se dit que Cars Land était en compétition avec un projet sur Les Indestructibles.

Il n’empêche, je me demande toujours si le reste de Cars Land, si joli soit-il, est vraiment nécessaire. D’où vient ce besoin de consacrer autant d’espace à une seule franchise? Comment vieilliront des investissements aussi titanesques (en dimensions et en argent) quand la licence prendra de l’age? Vous imaginez si à l’époque, Toon Town, inspiré de Roger Rabbit, gros succès à l’époque, avait été construit dans les mêmes proportions gargantuesques que Cars Land? Je ne suis pas certain que ce soit un bon choix sur le long terme. Et s’il ne fait aucun doute que RSR sera toujours là dans 30, 40 ou 50 ans, je ne suis pas certain que la zone avant de Cars Land résiste aux expansions futures aussi longtemps.

Je n’ai pas passé beaucoup de temps dans Pacific Wharf, une zone inspirée d’une cité portuaire californienne où l’on mettait les sardines en boite il y a près de soixante ans. les bâtiments sont pourtant très jolis si l’on aime un peu l’ambiance et l’architecture industrielle de la Côte Ouest. Je n’y suis jamais allé mais ça me faisait penser certains coins de Tokyo DisneySea. Qui aurait pu penser dire ça de DCA il y a 10 ans? Bref, à part des restos et des boutiques, il n’y a pas une attraction à l’horizon. Poursuivons.

Photo: William McIntosh

Photo: William McIntosh

Nous voici à Paradise Pier, qui puise son inspiration dans les fêtes foraines américaines installées à front de mer. Cette zone a reçu quelques changements cosmétiques bienvenus pour recréer une ambiance victorienne. Il n’est pas désagréable de s’y balader mais l’ensemble, dominé par une montagne russe à ciel ouvert non thématisée en arrière plan, est finalement assez proche d’un parc d’attraction classique, ce qui est précisément ce que Disney cherche habituellement à éviter, et ce depuis Walt Disney en personne.

Ayant déjà testé Toy Story Mania et le dark ride Little Mermaid à Disney World (vous pouvez retrouver mes reviews ici et ici), je suis allé directement voir ce que le coaster California Screaming a dans le ventre. Et c’est une petite déception. Le lancement est plutôt pêchu mais le reste est un peu mou du genou : il y a peu de sensations que l’on attend d’une attraction… à sensations. Pire, les banquettes sont en plastique dur et si vous êtes mince, l’expérience est incroyablement tape cul – au sens le plus littéral du terme.

On trouve néanmoins à Paradise Pier la meilleure nourriture que j’ai goûté dans un parc. Ce sont des habitués qui m’ont conseillé le Paradise Garden Grill : un counter service qui propose de la nourriture saine et bon marché qui offre en plus une charmante terrasse extérieure sous les arbustes. Pour vous dire, j’y suis même retourné le lendemain. Merci les gars!

Juste à côté, le wild mouse coaster Goofy’s Sky School est si bruyant qu’il est désormais à moitié enfermé dans un caisson. On ne le voit même plus de l’extérieur, ce qui n’est peut-être pas plus mal : les mignonnes décorations sur Goofy font ce qu’elles peuvent mais une wild mouse, c’est bruyant et vilain, et on ne peut pas faire grand chose contre ça. A part *ne pas construire une stupide wild mouse*.

Photo: Michael Greening

Le lac central est dominé par la grande roue Mickey’s Fun Wheel, avec une belle tête de mickey en guise de clin d’oeil aux intros des cartoons classiques de Disney. Une chouette touche rétro de plus pour ce parc qui semble être très inspiré par tout ce qui est vintage. Mais une grande roue, un coaster, quelques attractions type foire, des stands de jeux d’adresse et le très vilain Paradise Pier hotel à l’horizon, même avec ces touches rétro, c’est un peu trop basique pour du Disney (et mes goûts de snobinard).

Sur le lac toujours, j’ai eu la chance d’assister à la première représentation publique de la nouvelle version spéciale 60 ans de Disneyland du show nocturne World of Color : Celebrate! On y retrouve Neil Patrick Harris en maitre de cérémonie, des images d’archives des productions Disney et de Disneyland, ainsi que deux grosses séquences sur Star Wars et Frozen – coucou la synergie au forcing. Un nouvel écran prend place sur la tête de Mickey sur la grande roue, et c’est un peu distrayant, j’en oubliais presque de regarder les fontaines, pourtant impressionnantes. Je pensais assister à une célébration de Disneyland ou de Walt Disney mais ce World of Color : Celebrate! s’apparente plus à une célébration des $uccè$ la Walt Disney Company en 2015, avec des petites miettes d’archives ici et là. Le climax du show est une colonne de feu de près de 30 mètres de haut qui ressemble à une explosion atomique et qui laisse pendant 15 minutes un gros trou en forme d’anneau dans les nuages qui surplombent le parc. Un peu chelou et visiblement polluant, mais bon, si je devais dresser une liste de tout ce qui n’est pas écolo dans les parcs… Bref, à choisir j’aurais préféré voir la version originale, moins corporate, plus cohérente et riche en émotions.

Photo: Brandon Magoski

Photo: Brandon Magoski

Pas loin de là, Grizzly Peak est une zone inspirée des grands parcs nationaux américains, dominée par son iconique rocher en forme de tête de grizzly. Les grands espaces et l’urbanisme en bois et pierre des parcs nationaux me fait un peu rêver à la base, donc je suis forcément tombé amoureux de Grizzly Peak. La rivière à bouées Grizzly River Run est un vrai bijou de thématisation. Seuls quelques éléments de décoration ont été remplacés lors de la grande rénovation du parc. La scénographie de l’attraction est si belle et réaliste qu’on se croirait réellement en pleine montagne. Ça mouille juste comme il faut, les deux descentes offrent quelques bonnes sensations et une petite grotte et un torrent bien agité font de Grizzly River Run une attraction classique mais remarquablement exécutée. Dans l’attraction comme tout autour, les décors sont à tomber par terre. C’est même étonnant que cette attraction ne reçoive pas plus d’attention de la part des fans locaux. Peut-être est-ce dû à un manque de storyline forte.

Photo: Devin Franklin

Photo: Devin Franklin

Grizzly Peak s’est d’ailleurs étendu récemment jusqu’à Soarin afin de virer le thème Condor Flats, un des derniers vestiges cheap de DCA 1.0 . Cette place désormais nommée Grizzly Peak Airfield est ravissante et se fond à merveille dans le thème parc national existant. On y retrouve le même souci du détail qu’à Buena Vista Street ou Cars Land. Notons que Soarin’ vient de remplacer ses bobines crasseuses par une projection  umérique en HD du plus bel effet. Il était grand temps, c’est vrai.

Grizzly Peak est donc un de mes gros gros coups de coeur de Disney California Adventure. Le paysage ‘naturel’, la beauté sauvage de Grizzly River Run, le Grand Californian Hotel (où je rêve désormais de passer une nuit, chambre avec vue sur le raft ride SVP) se mélangent parfaitement pour former un ensemble cohérent où il fait bon vivre. S’y balader est relaxant, Grizzly Peak respire vraiment le bien être des parcs nationaux dont elle s’inspire. Et une belle plaine de jeux vaguement thématisée (une pancarte à l’entrée) sur les personnages de Là Haut (yay mon film Pixar préfèré!) trouve à Grizzly Peak une place toute indiquée.

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

Je n’ai pas abordé toutes les attractions et spectacles du parc dans cette review: faute de temps je me suis consacré principalement à des attractions qui n’existent pas à Paris ou Orlando. Disney California Adventure est un parc qui regorge de trucs à faire. Je pense que quelqu’un qui n’est jamais allé dans un parc Disney devrait prévoir quatre bonnes journées pour avoir le temps de tout faire dans les deux parcs de Disneyland Resort. Ce qui est une sacré performance pour seulement deux parcs.

Ce qui m’a le plus surpris et plu à DCA, c’est l’aspect résolument feel good qui s’en dégage. Buena Vista Street, Cars Land, Grizzly Peak, Pacific Wharf et quelques coins de Paradise Pier comme le Paradise Garden Grill et des espaces et allées aérés offrent une expérience cosy et confortable  malgré les dimensions plus larges de la scénographie en général. Disneyland Paris, en raison de ses proportions éléphantesques (et aussi depuis le temps, d’un manque de budget et d’ambition des équipes en place) ne procure pas un tel sentiment de bien être car où que l’on soit, on se sent tout petit. En cela, Disney California Adventure est un juste équilibre entre les grandes dimensions de Disneyland Paris et les coins petits mais cosy de Disneyland Park.

cars land dca

En conclusion, DCA est un parc complet et étonnament agréable à visiter. Cependant on n’y retrouve pas la choérence et le masterplan très étudiés et parfaits du Disneyland Park juste en face, ou des parcs plus récents comme Epcot ou Disneyland Paris. Ces aspects, comme d’autres, ne peuvent être résolus par des rénovations. Et pourtant… Il est difficile d’imaginer le parc au rabais qu’a été Disney California Adventure tant le parc rayonne aujourd’hui.

En outre, l’énergie et les budgets consacrés à réparer les erreurs passées est rassurante pour l’avenir des autres parcs Disney ayant souffert des même problèmes sous la seconde partie du mandat d’Eisner : Disney Animal Kingdom, Hong Kong Disneyland et bien sûr Walt Disney Studios Paris.

En soi, Disney California Adventure est un excellent showcase de ce dont est capable Disney à l’heure actuelle, tant au niveau de la créativité et de l’ambition. En visitant le parc, je me suis souvent dit que les theme park nerds européens sous-estiment grandement ce qu’est devenu DCA – à 13 heures de vol de Londres ou Paris, on peut difficilement leur reprocher. Alors j’espère que cette review propagera un peu plus la bonne nouvelle : Disney California Adventure, c’est vraiment de la balle.

 

 

3-points-forts120

Radiator Springs Racers

Rien que du bonheur. De la file à l’attraction rien n’est à jeter. Même pas les mauvais films dont s’inspire l’attraction. RSR va certainement challenger votre opinion si vous en avez ras-le-bol des attractions basées sur des franchises.

Buena Vista Street

Chaleureuse, accueillante, rétro, détaillée… Me voilà fan d’une zone qui ne compte pas une seule attraction!

Grizzly Peak (Airfield)

Un bon bol d’air frais et un cadre sublime qui, en plus, vient de s’étendre jusqu’à Soarin’. DCA en un deux mots: Feel good.

3-points-d'amelioration120

DCA 1.0

Backlot, quelques attractions de Paradise Pier, un masterplan compliqué, des petits soucis de cohérence… Le parc garde quelques petites séquelles de ses débuts désastreux.

World of Color: Celebrate!

Tant qu’à faire passer une ode à la stratégie de la WDC pour une célébration de Walt Disney, pourquoi ne pas avoir assumé le truc plus franchement avec Bob Iger à la place de Niel Patrick Harris et un bandeau défilant avec le cours de l’action Disney en bas des écrans d’eau? Synergie!!

The Little Mermaid – Ariel’s Undersea Adventure

Un petit mot quand-même sur ce dark ride (parce que ne ne trouvais pas de troisième défaut majeur à DCA): Même si les décors sont très jolis, c’est un peu dommage de construire une attraction aussi classique en 2012, surtout dans le cadre d’une remise à niveau importante. Et même si on sait qu’un omnimover est un poids lourd du débit horraire, la file est désespérément vide en permanence. Malaise. Ah et si vous trouvez le lien avec le thème du parc, faites moi signe!

Merci d’avoir lu cette longue review! Au cas où vous l’auriez ratée, voici la première partie de ce Contrôle Qualité: Disneyland Park – Californie.

Avez-vous déjà visité Disney California Adventure? Cela vous donne confiance en l’avenir des parcs Disney? Quel est votre avis sur les (énormes) attractions et lands entièrement dédiés à une seule licence? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires!

 


* * *

dca

Photo: Spencer Goad

After an extensive review of my first visit to the brilliant Disneyland Park in California, let’s make a 180° turn to visit Disney California Adventure (DCA): the second theme park of Disneyland Resort is located just across the original park. Let’s get this Quality Control review started!

To understand the DCA case, a little bit of history is needed. The first 10 years of the mandate of Michael Eisner (1984-1994) as CEO of The Walt Disney Company (WDC) were a momentum of renewed creative energy and many commercial and critical successes – From The Little Mermaid to Star Tours; from The Lion King to Tower of Terror. But during the mid-90s, the financial failure of the whopping Disneyland Paris, and the death of Frank Wells, then president of the Walt Disney Company and close friend of Michael Eisner, marked the end of the optimistm of their beginning. As from these key events, the rest of the Michael Eisner era resulted in a chaotic decade where the company collected failures, whether commercial or creative.

Photo: Mouseplanet.com

Photo: Mouseplanet.com

Disney’s California Adventure was born in this gloomy context. Eisner wants to build a second park just a few meters away from Disneyland. The very first Disney park. The only park designed by Walt Disney himself. The park that had an constant success during nearly 40 years of daily operation. The only American theme park viewed as a national treasure. For this second gate, the strong emotional connection of Disneyland’s loyal guests comes into play and their expectations are legitimately high.

However, because the costly failures due to the events mentionned above, Eisner did not invest the money required by the usual quality standard of the Disney parks that local visitors love so much. The result: right across of the beloved masterpiece Disneyland was inaugurated a park that screams budget cuts. A too short line up of attractions, a California theme that’s not appealing to Disneyland’s mainly Californian audience and a lot of tacky and visibly cheap theming that Disney desperately tries to publicize as “adult and edgy”.

But you can’t fool your audience when you feed it with the best standard in the industry for 40 years. Visitors did not like Disney’s California Adventure : the newly opened park is instantly an additional failure on Eisner’s list.

In 2005 Michael Eisner is eventually kicked out replaced by Bob Iger who has the difficult task of fixing the sinking boat that The Walt Disney Company has become. In the Parks & Resorts division, Disney California Adventure will be his first major challenge. A series of huge investments later ($ 1 billion plus many budget overruns), the park finally rises from its ashes in 2012.

Photo: Michael Greening

Photo: Michael Greening

The new entrance area Buena Vista Street (BVS) is a perfect example of this phenomenal transition. As the equivalent of the traditional Main Street USA and its Victorian theme, BVS is a tribute to Walt Disney when he arrived in California with just a suitcase and a dream. Everything you can see up here is directly inspired by the life and productions of Walt Disney in the years 20-30 like the Oswald’s and Elias & Co boutiques. Theming is gorgeous: facades and soils, typography and textures, swinging jazz music and retro colors… The amount of detail is amazing and the execution is splendid.

The atmosphere on BVS is charming and bustling thanks to many trees, a fountain, many performers and of course the beautiful Red Car Trolley, a small tram train that connects Buena Vista Street to the Tower of Terror.

Photo: Michael Greening

Photo: Michael Greening

At the end of BVS is the super fancy Carthay Circle Restaurant – a replica of the theater that hosted the premiere of Snow White and the Seven Dwarfs back then. I did not eat there but the interior is definitely worth the look. It sort of looks like Disneyland Paris’ Walt’s restaurant that would take place in the 30’s Hollywood glamour instead of a Victorian setting. Really classy. Dining at Carthay Circle is already on my bucket list for my next trip.  

Basically it’s just a shopping street, but Buena Vista Street is one of my favorite things in the park. Ok, I happen to love the 20’s and 30’s (architecture, music …) and the connection with Walt Disney adds a lovely touch to the area and theming is rich and incredibly neat. It feels so good to stroll on BVS and my only regret is not having enough time to explore it in depth. If I had to choose, I think I prefer to Buena Vista Street to Main Street USA and my only wish is that gem of a land comes to Walt Disney Studios as soon as possible, why not instead of Studio One’s tacky decorations.

On your left when you leave Buena Vista Street, the Hollywood Land area extends the glamorous and retro atmosphere on the adjacent street. The attractions are not that exciting (Art of Disney Animation, character meet’n’greets…) but the facades are as pretty as those from BVS.

On the other hand, once at the end of this street, beware if you turn left: you’ll have the misfortune to venture into the last terrible vestige of DCA 1.0: awful warehouse looking buildings similar to the (despicable) Backlot area from the (still despicable) Walt Disney Studios Paris.

Photo: PeterPanFan

Photo: PeterPanFan

However, in that ugly location you can find a very nice dark-ride: Monsters Inc. Mike & Sulley To The Rescue. First, the all flat exterior facade is a questionable choice. Personally don’t hate it, however I agree on the fact that it looks very much like a lack of budget solution. Once inside, the Monstropolis environment is very beautiful and the famous scene of the hanging doors is quite impressive. When you keep in mind that this is actually a complete revamp of the very ugly Superstar Limo, from which only the show building and ride system were kept, let’s not be too harsh on the fact that it’s perhaps a little too conventional for a mid-sized dark ride. Instead, we should just enjoy the beautiful sets and characters inside the ride. And like Roger Rabbit Car Toon Spin, this Monsters Inc attraction makes you realize that mid-sized dark rides just do not exist in Disneyland Paris. It’s either tiny or huge.

At the end of Hollywood Land, you can find the Tower of Terror, which I have not rode since I have the same in my backyard. I mean Disneyland Paris.

Here is A Bugs Land, sort of a Toy Story Playland area (review here) based on A Bug’s Life. Remember? It’s a mediocre Pixar movie. Does a mediocre movie deserve a dedicated ride? Why not. But an entire land? Oh and what about the link to the California theme of the park? Well… There are bugs in California, right? Great, problem solved! Anyway, have a quick look at the rest of the park and it seems crystal clear that this land is on the front line for destruction as soon as DCA will need space.

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

Disney California Adventure also has another area entirely dedicated to only one single movie franchise: Cars Land. Ah, Cars Land! The massive area, leader of the the park’s big renovation plan. As seen from my computer screen, my feeling towards Cars Land have always been a bit divided. The area looks amazing but it is based on an intelectual property (IP) that I do not like at all. The Pixar catalog is filled with fantastic films and they chose worst one. The worst ones actually with the A Bugs Life’s area next door. Anyway, how is Cars Land in real life?

Believe it or not, this overthinking of bored theme park nerd about IP’s is swept from the moment you enter Cars Land as the environment is wonderful, whopping and incredibly immersive. The gigantic facade of ocher red mountains in the background is simply stunning and the amount of detail, greenery, water features make the time spent in Cars Land very pleasant and relaxing. Cars Land is ideal to just stroll, take your time or have a drink at Flo’s V8 Café, which offers a breathtaking view to watch the cars of Radiator Springs Racers (RSR) passing by.

Speaking of Radiator Springs Racers, it’s the super headliner of Cars Land and, and as a matter of fact, of the entire park. The queue line that wander just in front of the mountains is an attraction in itself as the environment is detail heavy. You can gaze at the scenery that is close to the queue (a fountain, two bridges, the beautiful cave that serves as boarding area, many life-like props…), cars racing afar and of course the gigantic mountain range near and far from you. All these great assets transform a boring moment, into a nice experience.

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

Now let’s ride RSR! The indoor part of the ride is wonderful and seems full of technical challenges. The animation of the cars mouths is incredibly realistic – some use video mapping projection and others are full animatronic. In both cases it is flawless. Besides animatronics, the sets of the dark-ride part are gorgeous. Lighting is really top notch and while interior scenes are not as large as the ones from Pirates of the Caribbean, they’re equally beautiful. The second part, where two vehicles are racing outside next to each other truly enhances the whole experience. Watching the car next to yours is a lot of fun and visually stunning. Also, the smiling cars that peacefully run in pairs among the mountains make it an even more delightful scene when you watch the attraction from the outside. In the absence of any intrusion from the outside world and the rest of the park, Cars Land truly makes you believe you’re into the Cars movies.

Photo: Natalie Bell

Photo: Natalie Bell

If you consider it as a standalone attraction, which means forgetting it’s based on movie content, Radiator Springs Racers is a masterpiece. The environement and characters from the films are perfect for a human-sized tangible context and these provide the pleasant experience that guests seek in a theme park. For example, I love The Incredibles so much, but I’m not sure that the various environments of the movie’s key scenes (city, suburbia, secret base, Edna Mode’s place) could provide such a “feel good” experience that Cars do when built in a park. I willingly take this example because it is rumored that Cars Land was in competition with a project based on The Incredibles.

Nevertheless, I still wonder if the rest of Cars Land, as pretty as it is, is really necessary. I don’t understand the need to give so much space to a single intellectual property. How will age such massive investments (in dimensions and money) when the IP will become less popular? Can you imagine if Toon Town, based on the once relevant Roger Rabbit movie hit, was built in the same gigantic proportions as Cars Land? I’m not sure this is a good choice in the long term. And while there is no doubt that RSR will still be alive and kicking in 30 or 40, 50 years from now, I’m not sure that the front area of Cars Land will withstand future expansions that long.

I have not spent much time in Pacific Wharf, an area inspired by a Californian harbor side, which held sardine canning sixty years ago. Yet buildings are very nice if you like the atmosphere and the industrial look of some areas of the American West Coast. I’ve never been in Tokyo DisneySea but it made me think of some locations of it. Who would have thought we’d say that about DCA ten years ago? In short, apart from restaurants and shops, there is not a single ride in Pacific Wharf. So let’s move on.

Photo: William McIntosh

Photo: William McIntosh

Here we are in Paradise Pier, which draws its inspiration from old Californian boardwalks and funfairs. This area got light cosmetic changes during DCA’s renovation to recreate a Victorian atmosphere. This land is not unpleasant but because it’s dominated by an outdoor, unthemed rollercoaster in the background, the overall look and atmosphere is actually quite close to a traditional, dull amusement park, which is ironically what Disney usually tries to avoid, ever since Walt Disney himself.

Because I already did Toy Story Mania and the Little Mermaid dark ride at Disney World (you can find my reviews here and here), I went straight to the California Screaming rollercoaster. And I was a bit disappointed. The launch is quite punchy but the rest felt a little half-baked to me: it’s never really thrilling as you expect from… a thrill ride. Oh, and the seats are made of hard plastic. If you’re skinny, it makes the whole experience a pain in the ass – literally.

Nevertheless I found in Paradise Pier the tastiest food I’ve ever had in a theme park. A bunch of Disneyland Resort regular guests strongly encouraged me to eat at Paradise Garden Grill, a counter service restaurant that offers healthy and affordable food options, which in addition has a lovely outdoor terrace where you can have a great time eating under the tree shade. I even went back the next day. Thank you guys!

Next door is the wild mouse coaster Goofy’s Sky School. It’s actually so noisy that it has been half enclosed in a box. You can even barely see it from the outside, which is probably not a bad idea: The Goofy theming is cute but a wild mouse is noisy and ugly. There isn’t much you can do about it. Except *not building a damn wild mouse coaster*.

Photo: Michael Greening

The lake at the center of Paradise Pier is dominated by the ferris wheel named Mickey’s Fun Wheel. During the bir revamp of DCA they added a lovely retro looking Mickey Mouse head as a nice nod to the classic intros of old Disney cartoons. I love the nice vintage touch. Actually, vintage Disney seems to be a major source of inspiration for the whole park. But a ferris wheel, an unthemed rollercoaster, some funfair attractions, boardwalk games, and the ugly Paradise Pier hotel on the horizon, even with the nice retro touches, it’s still a little too basic for Disney (and my snobbish taste).

I was lucky enough to attend the first public performance of the new version of the night time spectacular World of Color: Celebrate! What does it celebrate you ask? Disneyland’s 60th anniversary of course. It features Neil Patrick Harris as a master of ceremony, random archives of Disney productions and Disneyland, as well as two large sequences based on Star Wars and Frozen – hello forced synergy! A new projection screen takes place on the Mickey’s head located on the ferris wheel, and it is a bit distracting: I almost forgot to watch the yet impressive fountains.

I thought I was attending a celebration of Disneyland and/or Walt Disney but World of Color: Celebrate! is more like a celebration of current Walt Disney Company succe$$es, with small bits of archive here and there. The climax of the show is a huge fire ball that raises 30 meters high in the sky. It looks like an nuclear explosion and leaves a large ring-shaped hole in the clouds overlooking the park during 15 minutes after the show ended. It’s weird and visibly environment unfriendly, but hey, if I had to make a list of everything that is not green in theme parks… In short, if I had to choose I would have picked the original World of Color show, because it’s less corporate, more consistant and richer in emotions than the new iteration.

Photo: Brandon Magoski

Photo: Brandon Magoski

Not far away from the lake, Grizzly Peak is an area inspired by the great American national parks, dominated by its iconic grizzly-shaped rock peak. Ok, I’m a huge fan of the large spaces and the wood and stone architecture of national parks, so I inevitably fell in love Grizzly Peak.

The Grizzly River Run (GRR) white water raft ride is a true marvel of theming. Only a small amount the ride’s decoration got replaced during the major revamp of the park: overall, GRR has been a fantastic piece of theming from day one. The scenery of the attraction is so beautiful and realistic that you can feel like you’re actually hiking and rafting among the mountains. It soaks you just the way you want it, the two drops are thrilling and the dark grotto and the well-stirred torrent all together make Grizzly River Run a somewhat conventional attraction but remarkably executed. Whether you’re on the attraction or walking around it, the scenery is tremendous. It’s surprising that this attraction does not receive more attention from local fans. Maybe it’s because of the lack of a solid storyline.

Photo: Devin Franklin

Photo: Devin Franklin

Grizzly Peak has also expanded recently up to Soarin’ in order to get rid of the Condor Flats area, one of the last, cheap remaining of DCA 1.0. This portion of land is now named Grizzly Peak Airfield. It’s lovely and it blends beautifully with the existing national park theme. You can find in Grizzly Peak Airfield the same attention to detail (quality and quantity) from Buena Vista Street and Cars Land. Finally, it should be noted that Soarin’ has just replaced its old and filthy filmstrips for a super neat looking HD digital projection. It was long overdue, that’s true.

Grizzly Peak is one of my big favorites of Disney California Adventure. The ‘natural’ landscape, the wild beauty of Grizzly River Run and the Grand Californian Hotel perfectly blend together to form a consistent whole that feels so good. Strolling there is very relaxing. In that, Grizzly Peak perfectly captures the essence of national parks. There’s also a large playground vaguely themed after the characters of Pixar’s Up (yay! my all time favorite Pixar movie gets a playground!) Well, actually, it’s more like an Up-inspired marquee at the entrance and that’s it. At least Grizzly Peak is a great, logical location for Up characters, isn’t it?

Photo: DisneyTouristBlog.com

Photo: DisneyTouristBlog.com

I have not mentioned all the rides and shows of DCA in this review: because of the short amount of time I had for this trip I devoted myself mainly to the attractions that do not exist in Paris or Orlando. Disney California Adventure really is a park full of stuff to do. I think for someone who’s never been to a Disney park, visiting Disneyland Resort should require four full days, which is quite an achievement for just two parks.

What surprised and pleased me the most in DCA is the significant “feel good” vibe of the entire park. Buena Vista Street, Cars Land, Grizzly Peak, Pacific Wharf and some locations of Paradise Pier, like Paradise Garden Grill, the large spaces and pathways deliver a cozy and comfortable experience despite the big dimensions of the overall design and masterplanning. Disneyland Paris, because of its whopping proportions (and also a constant lack of budget and ambition from the management) does not provide such a sense of well being because wherever you are, you feel tiny. In this, Disney California Adventure greatly balances the large dimensions of Disneyland Paris and the smaller but cozier places you can find in the Disneyland Park across the street.

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In conclusion, DCA is a pretty complete theme park that is surprisingly pleasant to visit. However it lacks the amazing consistency and the elaborated and perfect masterplan you can find in the Disneyland Park, or newer parks like Epcot or Disneyland Paris. These aspects, like others, can not be easily solved by renovations. That said, it is hard to imagine today the cheap and tacky park that once was Disney California Adventure, because it really has become a gorgeous place with a strong attraction lineup.

In addition, the creativity and huge budgets spent to fix mistakes of the past are promising for the future of the other Disney parks that also suffered from the same problems from the second part of Eisner’s Disney CEO mandate: Disney’s Animal Kingdom, Hong Kong Disneyland and of course Walt Disney Studios Paris.

Disney California Adventure is an excellent showcase of what Disney can do these days, both in terms of creativity and ambition. While I was visiting the park, I often thought that European theme park nerds greatly underestimate how great DCA has become – with a 13 hours flight from London and Paris, I can hardly blame them. So hopefully this review will spread the world the good news a little more: Disney California Adventure is freaking awesome.

 

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Radiator Springs Racers

From the queue line to the ride, it’s a complete blast. It’s so good that you instantly forget that it’s based on mediocre movies. If you’re sick and tired of IP-based rides, RSR will certainly question your opinion on the matter.

Buena Vista Street

Lovely, warm and welcoming, BVS is packed with retro stuff and cute references to Walt Disney. And the execution is really neat. I guess I’ve become a fan of a land that doesn’t include a single attraction.

Grizzly Peak (Airfield)

A delightful breath of fresh air thanks to a stunning, life-like scenery which, in addition, has been expanded up to Soarin’. Grizzly Peak is definitely the most feel good area of the most feel good park: DCA.

 

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DCA 1.0

The Backlot district, a couple of attractions in Paradise Pier, a messy masterplan, a random notion of consistency… The park keeps the birthmarks from its disastrous beginning.

World of Color: Celebrate!

Since this show pretends to be a celebration of D while it’s actually an ode to the current strategy of The Walt Disney Company, why don’t they just replace Niel Patrick Harris with Bob Iger and display a live feed of the Disney stock exchange on the water screens? Synergy!!

The Little Mermaid – Ariel’s Undersea Adventure

Here is a quick note on this dark-ride (only because I couldn’t  find a third major flaw to DCA): although the scenery is cute and well done, it’s a shame to build such a classic attraction in 2012, especially as a part of a major renovation plan. And even though an omnimover ride system is a powerful people eater, the queue is desperately empty most of the time. Awkward. Oh and if you find the link to the theme park, let me know!

 

Thank you for reading this long review! Have you visited Disney California Adventure? Does it give you hope for the future of Disney parks? What’s your opinion on (huge) IP-based rides and lands? Feel free to share your opinion in the comment section!

In case you missed it, be sure to read the first part of this ‘Quality Control’ review: Disneyland Park – California.

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